Au coeur des rassemblements "Charlie" à New York et Montréal

Avant mon installation à Montréal, j'ai posé le pied au coeur de la grosse pomme. En cette matinée de Janvier

, je décidais de perdre mon regard dans le visage des autres, dans le coeur de la ville, une journée ordinaire somme toute. Et il y a eu cette appel, puis cette stupeur, cette imcompréhension et cette éffroi. Ce besoin soudain d'appeler un proche, de parler, d'exprimer, sans vraiment savoir pourquoi. Le temps s'est étendu, les secondes devenant des heures, les heures des éternités... et nous nous sommes réunis sur Union Square. Quel douce attention que le choix de cette place pour un instant si solennel et si grave. Le silence à d'abord envahi les coeur, puis les cris se sont mélé aux pleures, au doute. Jamais nous n'avions vécu ce sentiment. Pour beaucoup, nous n'avons pas connu la guerre... La conscience est pur, les ames sont légères. Aujourd'hui les corps sont chargés, le regard à changé. La marche silencieuse de montréal sonna les dernières notes des unions fraternelle d'un jour. Les vies ont reprises, l'aveuglement et l'ignorance avec lui mais nous ne devons jamais oublier ce que nous avons senti ce jour là. Que ce soit pour charlie ou pour toutes les autres prénoms, vies, opinions, que l'on pille chaque jour. Je courrirai le monde pour témoigner, sensibiliser et nourrir nos vigilances. Nous ne devrions jamais nous ensormir, fermer les yeux. Aujourd'hui le népal, hier le Nigéria, et avant cela c'était vous... Ne l'oubliez pas... ne l'oubliez plus